André Malraux, théoricien de l’art
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Thierry Laurent
Publikuota 2017-02-27
https://doi.org/10.15388/Litera.2016.4.10456
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Malraux
Art
Arts sacrés
Peinture
Sculpture
Philosophie de l’art
Musée imaginaire

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Laurent, T. (2017) “André Malraux, théoricien de l’art”, Literatūra, 58(4), pp. 44–57. doi:10.15388/Litera.2016.4.10456.

Santrauka

Les livres sur l’art d’A. Malraux, longtemps dédaignés ou jugés peu sérieux, révèlent pourtant une pensée originale qui propose une réflexion philosophique sur le sens de la création artistique et vise à faire dialoguer des oeuvres extrêmement hétérogènes. L’écrivain, dans un style flamboyant, entreprend de démontrer que l’art unit les hommes d’époques différentes, qu’il permet de défier la réalité et le destin et que c’est la métamorphose de notre regard sur les chefs-d’oeuvre du passé qui contribue à les immortaliser dans notre musée imaginaire. Les textes sont accompagnés d’une très riche iconographie ; quoi qu’on puisse penser de leur rigueur ou de leur justesse, ils doivent être appréciés – et analysés – ne serait-ce que sur le plan strictement littéraire.
André Malraux (1901-1976), lauréat du prix Goncourt en 1933 pour son roman La Condition humaine, autodidacte, aventurier, homme d’action, engagé à gauche dans sa jeunesse, ministre de la Culture du général de Gaulle dans les années soixante, est un personnage singulier, génie pour les uns, imposteur ou esprit brouillon pour les autres. Il demeure en tout cas une figure majeure de la vie intellectuelle française au vingtième siècle de par son prestige parmi les écrivains et ses liens avec des acteurs importants de la politique nationale et internationale.

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